À ce jour", le calendrier n'a pas changé, indique Olivier Véran dans une interview au Télégramme: "Le 26 avril, la réouverture des écoles en présentiel ; le 3 mai, la réouverture des collèges et lycées en présentiel ; et nous pourrons envisager ensuite un certain nombre d’allégements des mesures à partir de la mi-mai".
Mais la levée des restrictions se fera-t-elle à l'échelle nationale? Le ministre de la Santé ouvre la voie à un déconfinement localisé: "Je suis ouvert à l’idée d’une approche territoire par territoire dans la levée des mesures de freinage, comme j’y étais favorable lors de leur mise en place", affirme-t-il.
"Lorsqu’on envisage de lever un certain nombre de contraintes, il faut regarder la situation épidémique dans chaque territoire, la situation hospitalière et, de façon générale, le niveau de saturation des hôpitaux en France", ajoute-t-il.
La situation est en effet très hétérogène en France. Dans certains départements, le taux d'incidence est en effet relativement bas: 88,7 dans le Finisètre, 107,3 dans le Gers ou encore 108,2 dans les Pyrénées-Atlantiques. C'est six fois plus en Seine-Saint-Denis (665,7), le département où l'épidémie reste la plus préoccupante.